Ma vie à vélo.

Vous connaissez les anti-héros ? Ces types qui ont jamais de chance mais toujours la poisse et à qui il arrive toujours des trucs improbables ?

Ces types, c’est un peu moi quand je monte sur un vélo.

Un jour, déterminée, j’ai décidé que ma vie serait “désormais à vélo. un point c’est tout”. OK, j’aurai peut-être mieux fait de me casser un bras. Car c’était sans compter sur le fait que je vivais désormais à… Marseille. M-A-R-S-E-I- L-L-E [musique qui fait peur]

Ma nouvelle vie à vélo a commencé avec un vélo tout pourri, sans vitesses, dégoté pour 50 balles sur le Bon Coin et précédemment gagné à une loterie dans une boulangerie Banette. Si Si.

J’ai vite compris qu’à Marseille j’aurai besoin de quelques indispensables : un casque, une bonne assurance vie et les prières de la Bonne-Mère, un bébé-tout-mignon derrière moi pour attendrir les automobilistes un peu chauds , du rouge à lèvre si toutefois ça ne suffisait pas et un “hey connard j’t’emmerde” bien placé et avec le sourire.

Mon vélo Banette et moi on formait une super équipe. On était les “rouge”. Notre bandeau ajusté sur le front; prêts à traverser la jungle marseillaise.. Bon des fois on se cassait un peu la gueule mais ça matchait quand même. Et puis un jour mon vélo Banette est tombé. En miettes. Un éclairage, un garde boue puis un frein, des déraillages intempestifs (ça se dit “déraillages”? bref on s’en fout, on aura vite compris que du cambouis j’en ai eu plein les mains) .Bref j’vous explique pas la galère. C’en était trop. Il était temps de passer aux choses sérieuses..

Un vélo électrique. Wow. Et ouais, maintenant j’me la raconte (quand j’oublie pas de recharger ma batterie). Le vélo électrique c’est la classe à Dallas. Ou pas :

– “​Feignasse !! ​”

– “​hey connard j’t’emmerde ​ ” (j’vous l’avais dit qu’ça servirait)


Bref j’ai pris l’ascenseur social du vélo et j’assume complètement.

Par contre il a jamais autant plu que depuis que j’ai mon vélo électrique. Et vous savez.. nous la pluie …avec 320 jours de soleil par an (Marseillaise ? moi ? Pas du tout !). Bah du coup quand il pleut j’me sens tout de suite en vigilance orange, paralysée, à devoir à chaque fois constater que ce PUTAIN DE PROTÈGE-SELLE était encore pourtant en place la veille.

Bref c’est le cul mouillé que je vous laisse.

Trouve de l’ordre dans ton chaos.

Trouve de l'ordre dans ton chao.

« […] T’es frappa-dingue, bizarre, un fou furieux, un disjoncté, un barjo, un timbré, un aliéné, un détraqué, t’es mentalement derangé, désaxé, t’as un grain, un pet au casque, un p’tit vélo dans la tête, l’araignée au plafond… » Attablée en face d’un homme, la femme poursuit : t’as perdu la boule, tu irrites, tu divagues, tu délires, t’es siphonné, t’es toctoc, sinoc, un affolé des neurones, azimuté, maboule, givré, halluciné, un instable, un tordu, un excentrique, un fêlé, un dingo, un marginal, un drôle d’oiseau ».

Assise sur mon lit, dans mon petit Airbnb au bord de l’Elbe (quelle vue !), je suis saisie par la scène qui se joue à la télé. Je suis saisie par ce torrent de mots, ce flot.

La femme conclut « Trouve ton chemin à travers ta folie, trouve l’odre dans ton chaos ».

Et si l’ordre dans mon chaos, c’était justement ça. Revenir ici, m’enivrer de cette ville, me shooter de calme, de silence, de travail, de DM, de Rewe, de copines, de cigarettes et d’Apérols Sprizz. #dresden #love #forever

Ma première cérémonie du thé.

Dresden, je t´aime
© Dresden, je t’aime

Ma copine Chizuru, en plus d’avoir un prénom sorti tout droit d’un film de Myazaki (« le voyage de Chizuru » ça sonne bien aussi, non ?) est maître de cérémonie du thé. Peu de temps avant mon départ de Dresde, elle m’a appris à déguster le thé matcha et à confectionner des mochis dans un très beau magasin de thé à Dresde : le Teerausch.

La préparation du thé

Traditionnellement, Chizuru prépare le thé matcha ainsi :
– elle commence par réchauffer un bol en céramique avec un peu d’eau chaude
– elle le sèche puis dépose deux cuillères à café de thé matcha (env. 1,5 grammes)
– elle verse ensuite 50 ml d’eau chaude (une eau entre 60 et 70 degrés)
– Enfin, elle fouette l’ensemble avec un fouet en bambou dans un mouvement vertical de façon à obtenir une légère mousse en surface.

Chizuru à l’oeuvre (photo: Teerausch)

Je trouve pour ma part que le thé matcha est un thé très délicat et très agréable en bouche. Je conçois néanmoins que sa couleur et sa texture puissent décontenancer.

La confection des mochis

Nous sommes ensuite passés à la confection des mochis. Des douceurs japonaises faites d’une enveloppe de riz toute douce fourrée le plus souvent d’une pâte de haricot rouge (anko). Ce jour là, comme la saison s’y prêtait, nous avons réalisé des mochis fourrés à la pâte de châtaigne. La recette: Mochis à la pâte de châtaigne.

Pour ma part, je louche depuis déjà (bien trop) longtemps sur les mochis de Mathilda, une française qui excelle dans cet art et qui a installé sa Maison du Mochi en Touraine. Appréciez le raffinement.

Mochi à la rose (photo: La Maison du Mochi)

C’est tout pour aujourd’hui ! A bientôt !

Teerausch
Görlitzer Straße 25
01099 Dresden

La Maison du Mochi

Sweet Dezember. Mon Avent à Dresde

Sweet_Dezember-Dresden_je_taime

© Dresden, je t’aime

J’ai toujours aimé le mois de décembre. Les premières neiges, la Fête des Lumières à Lyon, les anniversaires à souhaiter et bien sûr les préparatifs de Noël (je fais partie de ces rabat-joie qui aiment encore fêter Noël, pire, Noël en famille).

Ces dernières années, j’ai trouvé le mois de décembre encore plus magique à Dresde. Et je vous livre ici mon top cinq des activités à faire pendant l’Avent.

√ Boire un vin chaud et patiner (ou l’inverse, tout dépend de votre résistance à l’alcool) dans la cour intérieure de l’hôtel Taschenbergpalais Kempinski. Chaque année, dès la fin du mois de novembre, la cour intérieure de cet hôtel de luxe se transforme en patinoire à ciel ouvert. La mise en lumière et l’immense sapin rendent cet endroit si romantique !

Hotel Taschenbergpalais Kempinski Dresden

© Dresden Marketing GmbH

√ Flâner sur le Striezelmarkt, l’un des plus beaux et des plus anciens marchés de Noël européens. L’ambiance est vraiment féerique. En 3 ans, je ne m’en suis jamais lassée. Le parfait antidote pour le blues du dimanche soir. Si vous êtes à la recherche de quelque chose de plus confidentiel, je vous recommande le marché de Noël de la Kornerplatz, près du Blaueswunder. Klein, aber sehr fein !

Marché de Noel - Striezelmarkt - Dresden

© Dresden Marketing GmbH

√ Boire un vin chaud dans la Winter Hüttn de la Neustadt, un chalet de montagne éphémère monté sur la Louisenstraße. Dépaysement garanti avec au programme : lambris bois, déco chaleureuse, guirlandes lumineuses, vin chaud et saucisses à gogo.

Chalet Winter hüttn Dresden Neustadt

© Neustadtspaziergang – Stephan Böhlig

√ Manger un Trdelník ou gâteau cheminée tout chaud sur le marché de Noël. Il s’agit d’une spécialité hongroise composée d’une pâte à pain enrobée dans le sucre puis enroulée autour d’un tube en métal et cuit à la broche. Vous pouvez d’ailleurs en manger toute l’année à la Baumstriezel Manufaktur Dresden dans la Neustadt.

Baum Striezel Manufaktur

© Baumstriezel Manufaktur

√ Confectionner des Weihnachtsplätzchen avec une bonne copine. Ce sont des petits biscuits de Noël que l’on prépare traditionnellement en famille et en quantité pour pouvoir en offrir tout au long des fêtes.

Allez, je ne résiste pas à l’envie de vous quitter sur du Johnny en espèrant que ce Noël soit votre plus beau Nöel. #love

It’s been a long time now since i’ve seen you smile

Dresden, carnoux en provence, marseille

@ Dresden, je t’aime.

Oui, je sais. Tous les rédacteurs web s’accorderont à dire que mon titre est bien trop long, bien trop énigmatique, et surtout pas assez SEO (par SEO entendez « Search Engine Optimization » ou l’art de placer son site dans les premiers résultats de Google)

Mais là n’est pas le propos. « It’s been a long time now since i’ve seen you smile » c’est le titre que j’ai choisi pour ce premier billet de 2017, il dit bien notre fin d’année 2016 et c’est surtout un extrait du très beau morceau « Nantes » du groupe Beirut.

Deux mois nous séparent maintenant de Dresde; deux mois qui m’ont paru une éternité. Forcément, trois années, un fils, trois jobs, deux apparts, de chouettes copines, ça laisse des traces.

Et comment dire, passer de Dresden à Carnoux en Provence ça donnerait presque envie de se mettre à boire du pastis, pire à chanter du Christophe Maé (🎶…il est ooooù le bonheur, il est oooooù…🎶).

Ne vous donnez pas la peine de taper « Carnoux en Provence » dans Google. Il ne s’y passe rien à part l’élagage des arbres une fois par an.

Je suis dure…avec un peu de chance vous assisterez aussi au passage d’un bus ou à l’ouverture de la Poste.

Quoi qu’íl en soit une nouvelle année commence et ma seconde résolution (après ne plus me coucher tout habillée et maquillée) est de continuer à écrire sur Dresde puisque j´y retournerai régulièrement pour mon travail. J’ai encore plein de choses à dire de cette ville, à faire (retrouver et crever les pneus de la pervenche qui nous a allumé pendant notre déménagement) et surtout l’envie furieuse de partager de nouvelles découvertes.

En attendant, je vous souhaite une belle année 2017 et m´en retourne à mes prières.

« Mon Dieu, protégez ma famille de l’accent Marseillais ».

 

Le jour où j’ai déjeuné chez…

Café Sprout Dresden Neustadt

@ Dresden, je t’aime.

Il y a quelques temps, avec ma copine Chizuru, on a voulu testé un fast food « healthy » dans le quartier de la Neustadt.

Le lieu est vraiment sympa en tous points…ou presque.

La déco intérieure est vraiment chouette. Le jardin, romantique à souhait et kidsfriendly (même si « romantique » et « kidsfriendly » ne devraient jamais être employés dans la même phrase). Quant à la cuisine vraiment très bonne et très saine servie par un concept original:

– soit on opte pour un plat unique déjà préparé (taboulé, lentilles, salade de saison, salade Caesar ou  Thaï )

.-soit on réalise soit même son « mix » en combinant  une base (riz, pâte, semoule ou salade verte) avec quatre toppings (comme sur le McFlurry mais en moins fun) qui peuvent être par exemple du tofu (je vous avais prévenu), des amandes marinées, des lamelles de pommes cuites, des champignons, ou de la feta. On choisit aussi sa sauce.

Non,vraiment le seul truc qui cloche avec ce resto c’est son nom.

Car définitivement, quand tu es français, aller déjeuner chez « Sprout » ça le fait pas du tout.

Sprout.

restaurant sprout dresden neustadt

@ Dresden, je t’aime.

Sprout Food – Rothenburger Str. 12 – 01099 Dresden
http://www. sproutfood.de – Tel.: 0351 21093510

Ma première fois dans un endroit imprononçable.

@ Dresden, je t'aime.

@ Dresden, je t’aime.

Le Kuddeldaddeldu (je vous avais prévenu) est une aire de jeux « indoor » située dans le centre commercial Elbepark à Dresde.

Sur quelques 1600 m2 (c’est si grand l’enfer ?) vous trouverez des installations adaptées à chaque tranche d’âge : jeux de rôles et de constructions pour les plus petits, parcours « aventures » pour les plus grands.

Ce sont d’ailleurs ces derniers parcours que vous devrez vous fader, enfin, faire par amour, si à 20 mois votre enfant est déjà un « jackass ».

Il faudra donc vous préparer à descendre des toboggans géants, vous jeter dans des piscines de balles, rebondir sur des trampolines (on évite si on s’est laissé aller sur la curry-wurst…histoire de ne pas faire voler son enfant) et passer dans des tunnels (la encore gros popotin s’abstenir, ce serait dommage qu’il reste coincé dans le tunnel, le popotin.)

Prévoyez les boules Quies pour protéger vos tympans des cris de joie stridents et surtout la tenue de running pour suivre votre enfant dans sa course folle.

Si jamais vous étiez pris de bouffées de chaleur, pas d’inquiétude ce n’est pas la ménopause. C’est simplement qu’en enfer il fait chaud, c’est bien connu.

Vous pourrez amener votre enfant au Kuddeldaddeldu pour la modique somme de 3,50 euros jusqu à ses 3 ans. Pour vous, ce sera gratuit. Encore heureux vu l’état psychologique dans lequel vous sortirez.

Voilà, voilà ! Et surtout n’oubliez pas vos chaussettes !

J’ai peur de l’avion.

© Dresden, je t'aime.

© Ivo Kircheis, 2015

En réalité, je n’ai pas toujours eu peur de l’avion. Il m’est arrivé de prendre des vols, des longs courriers même, avec comme seule inquiétude de savoir si le plateau repas serait mangeable et les films potables. Mais ça, c’était avant. Avant quoi ? Je ne sais pas.

Dès que je monte dans un avion, il y a toujours ce moment où je culpabilise d’avoir « volontairement choisi de potentiellement mourir dans d’atroces conditions avec des gens que je n’ai pas choisi » (Article 3, alinéa 2 de mon CPP – Code Pénal Personnel).

Et c’est à ce moment précis que tout bascule: un petit signe religieux sur un col de chemise ? pas de doute c’est un terroriste. Une hôtesse de l’air qui s’arrête de sourire quelques instants ? il se passe sûrement quelque chose de grave. Mes voisins s’attardent un peu trop sur leur hublot ? Tout est fini.

En phase aiguë, je peux lancer des trucs hyper rassurants à mes voisins, du genre « on va tous mourir bordel » ou bien chanter frénétiquement les yeux fermés pour ne pas assister à « ce-que-je-pense-qu’il-est-entrain-de-se-passer ». Et quand l’hôtesse me tend un gilet de sauvetage pour mon fils, plutôt que de la remercier je la fusille du regard pour avoir insinué que mon fils …MON FILS… pourrait se retrouver au milieu de l’océan dans un gilet que je n’aurai même pas été foutue de lui mettre correctement.

Bref, vous l’aurez compris je fais partie de ce genre de passagers capables de filer la trouille à ceux qui ne l’ont jamais eu.

Dieu merci je n’ai pas à prendre l’avion trop souvent. De toute façon ici, à Dresde, « International » comme dans « Dresden International Airport » signifie « vols directs chaque jour pour Majorque » (aussi appelé le 17e Land allemand)…ce qui n’aide pas vraiment pour rentrer en France.

© Dresden, je t'aime

© Ivo Kircheis, 2015

Je vous laisse sur vos « non mais tu sais statistiquement tu as plus de chance de mourir en voiture qu’en avion« , sur vos « tu devrais essayer les stages en simulateur » et…quelques paroles de Francis Cabrel (has been ? Pas du tout !).

🎶 Bienvenue dans le piège
Une voix de velours
Qui dit, « sous votre siège
La veste de secours »
Faut qu’il y en ait un qui tombe
C’est peut-être le bon
J’ai peur de l’avion  🎶

Les images sont issues d’une fresque visible à l’aéroport de Dresde et réalisée par le dessinateur de BD et illustrateur allemand (qui vit à Dresde) Ivo Kircheis.

Pourquoi je n’ai pas écrit mon premier article beauté.

Dresden, je t'aime

Dresden, je t’aime

Depuis longtemps j’avais envie d’écrire sur les produits Dresdner Essenz, des cosmétiques à base d’extraits de plantes médicinales fabriqués ici, à Dresde.

Plus que de présenter une marque locale, je crois que j’avais aussi trouvé l’occasion secrètement rêvée d’écrire mon premier article…BEAUTE.

Je tenais mon titre « Des cosmétiques made in Dresden », mon intro « Les plus belles femmes viennent de Dresde. Leur secret ? Dresdner Essenz ! », je voulais parler de l’historique de la marque, de la gamme, tester les produits, vous en offrir, etc.

Bref, je me voyais déjà rentrer dans la sphère très privée des blogueuses beauté. Hastag #parceque Hastag #jelevauxbien.

Mais voilà. Tout ne s’est pas exactement passé comme prévu :

Tout d’abord j’ai été prise d’une violente flemme. J’aurai dû me lancer dans la traduction d’une très graaaaaaande page. J’aurai dû.

Ensuite j’ai été prise de questionnements philosophiques (se rapprochant davantage de la philosophie d’Amel Bent que de celle de Kant) :

Peut-on être une blogueuse beauté en ne se démaquillant pas un soir sur deux ? Pire en se couchant la plupart du temps tout habillée ?

Puis j’ai été frappée d’un grand vide : mais au fait on écrit quoi sur un gel douche à part qu’il ne sent pas trop mauvais ?

Enfin j’ai été rattrapée par la réalité :
– (Moi dans un mail à la marque) « Oui bonjour c’est pour savoir si on pourrait faire un partenariat. J’ai un blog sur Dresde, j’aimerai parler de vos produits »
– (la dame de la marque, dans une paraphrase) « NON. »

Voilà, voilà…

Donc mon âme de camionneur (pouet pouet) et moi on va continuer à faire ce que l’on sait faire de mieux : parler d’un peu de tout, de n’importe quoi mais surtout pas de beauté.

Bisous mes chatons (comme elle disent, les blogueuses beauté. Après avoir mangé leurs germes de soja.)

Découvrez Dresdner Essenz !

La Citadelle verte d’Hundertwasser.

 

Dresden, je t'aime

Dresden, je t’aime.

Il y a quelques semaines, j’exauçais l’un de mes vœux  : aller à Magdeburg.

Même si la ville ne laisse pas un souvenir impérissable, elle vaut le détour pour le trésor qu’elle détient :

La Citadelle verte, le dernier projet complètement fou (de beauté !) de l’artiste autrichien Hundertwasser.

La Citadelle verte a été construite en lieu et place d’un ensemble de « Plattenbau » (entendez de « barres » d’immeubles en béton armé typiques de l’architecture est-allemande).

Deux années seulement ont suffit pour achever cette « oasis pour l’humanité et la nature » sur le Breiter Weg, l’avenue principale de la ville.

Elle a été construite après la mort de l’artiste en 2000, mais selon ses volontés car Hundertwasser avait laissé des plans complets, des maquettes et d’innombrables croquis à disposition.

Originalité et excentricité caractérisent ce complexe dont on retiendra:

  • les toits-terrasses végétalisés
  • les tours coiffées d’imposants globes dorés
  • les murs colorés et ondulés
  • les fenêtres inégales
  • les colonnes multicolores aux allures de grosses perles enfilées.

La Citadelle verte a été ouverte au public le 3 octobre 2005.

Elle abrite 55 appartements, un jardin d’enfants, des cabinets professionnels (médecins, notaires, etc.), des restaurants, des boutiques et même un théâtre.

Une boutique dédiée à l’artiste et à son oeuvre accueille les visiteurs et leurs propose des visites commentées du bâtiment.

Avant sa mort, l’artiste avait prédit que la Citadelle verte serait sa « plus belle construction et la plus réussie ». Pari réussi !

Pour ceux d’entre vous que cela intéresse, j’ai un bon plan Airbnb à deux pas de la Citadelle verte 😉

A bientôt !