Do you…escape ?

© Dresden, je t'aime

© Dresden, je t’aime

Une pièce – une heure – une équipe !

TeamEscape est un jeu d’évasion grandeur nature fraîchement installé à Dresde. Il fait partie de ces Live Escape Game; un concept venu d’Asie qui s’inspire de jeux vidéos et qui commence à faire fureur en Europe.

Le but ? Vous échapper en moins d’une heure d’une pièce fermée à double tour.

Vous aurez soit à réussir une succession de jeux de logique déconnectés les uns des autres soit à résoudre une énigme construite autour d’un récit.

C’est ce que propose le TeamEscape de Dresde avec deux histoires : Mr. Nobody’s erster Fall (Le premier cas de M. Nobody) et Der verlorene Sohn (Le fils perdu). Pour résoudre ces énigmes et réussir votre évasion, vous devrez combiner entre eux des indices dissimulés dans le décor du jeu.

Le TeamEscape de Dresde a été ouvert en novembre 2015 par Margrit et Dennis, un couple vraiment sympa qui vous accueillera dans un appartement cosy de la Neustadt. Après quelques consignes données en allemand ou en anglais (Dennis parle aussi parfaitement français) vous serez conduit sur votre terrain de jeu.

Une fois enfermés, vous ne serez pas tout à fait livrés à vous-même car dans une pièce attenante, Margrit et Dennis vous verront évoluer dans le jeu par cameras interposées. Et s’ils vous sentent en difficulté ils vous donneront quelques indices qui s’afficheront dans un écran présent dans la salle.

Pari réussi de notre côté avec une sortie en un peu moins d’une heure. Et je dois avouer que j’ai trouvé beaucoup plus amusant de retourner la pièce pour trouver les indices que de résoudre les énigmes !

Bref, une activité grisante qui vous videra la tête à coup sûr.

Spéciale dédicace à ma team qui se reconnaîtra !

TeamEscape Dresden
Katharinenstr. 21
01099 Dresden

C’est à vous ! Connaissiez-vous les Live Escape Game ? Avez-vous déjà tenté ? Dans quelle ville ? Vous avez aimé ? Racontez-moi !

Et surtout, beaucoup d’amour.

© Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime. Poster « Dresden, je t’aime » – Stephan Böhlig

Neustadtspaziergang c’est l’histoire d’un amour.

Il l’aime et elle le lui rend bien.

Lui, c est le photographe Stephan Böhlig.

Elle, c’est la Neustadt. Son quartier, notre quartier.

Depuis 2007, il capte ses couleurs, ses curiosités, ses gens, ses cafés, ses grands soirs et petits matins.

Des images fidèles, qui traduisent bien toute la singularité des lieux.

Je vous invite à découvrir ce fonds incroyablement bien documenté sur la page Facebook du projet.

« Bonjour la France », marché de producteurs français à Dresde.

Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime.

« Bonjour la France » c’est un petit marché français qui, depuis quelques années, sillonne les villes d’Allemagne & fait étape à Dresde au printemps & en automne.

Porté par une association de producteurs français, il propose des produits fins de nos régions : charcuterie & fromage de Savoie & des Pyrénées, foie gras de Gascogne, pain, vin de Bordeaux, biscuits de Bretagne, confitures et miels, olives, huiles & moutarde, savons de Provence.

Une sympathique initiative, fidèle à l’ambiance de nos marchés et qui plait Outre-Rhin.

Quoi de mieux que de flâner son verre de vin à la main, au milieu des différentes étales, et de s’essayer au français avec des commerçants venus spécialement pour vous.

En attendant mon tour, je me suis d’ailleurs amusée à écouter  le fromager parler avec ses clients allemands & j’ai eu envie de rire devant cet improbable :

« …avec des Kraüter* de Provence […] J’vous mets ça dans un Tüte* ! ».

Alors pour les amoureux de l’art de vivre « à la française », rendez-vous en octobre sur le Altmarkt, la plus vieille place de Dresde pour la prochaine édition de « Bonjour la France » !

* sac, herbes

Constellation.

©  Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime.

A Dresde, dès le 1er dimanche de l’Avent, les étoiles ne sont plus seulement dans le ciel mais aussi dans la ville : devant les habitations, les commerces, sur les places publiques ou dans les églises.

Ces jolies étoiles sont les Herrnhuter Sterne.

Elles sont fabriquées de manière artisanale à Herrnhut dans la région du Erzgebirge et ont la particularité de posséder 25 branches dont  17 à 4 côtés et 8 à 3 côtés. On les trouve en blanc ou dans des tons chaleureux (rouge, orange), en papier ou en plastique (selon l’usage que l’on souhaite en faire) et dans différentes tailles (de 10 à 80 cm) . La plupart du temps ces étoiles sont l’unique décoration extérieure (les battles de décorations lumineuses entre voisins ne sont pas vraiment en vogue ici..) et créent de très beaux ensembles sur les façades d’immeubles quand elles ornent les balcons.

A Noël prochain nous aurons nous aussi notre petite étoile, car nous serons devenus j’en suis sûre, de vrais dresdois.

Le Miracle Bleu.

©  Dresden, je t'aime.

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Le Miracle Bleu (« das blaue Wunder » en allemand) c’est ce pont qui relie deux charmants quartiers résidentiels de Dresde:

– Loschwitz
avec son mono funiculaire suspendu – merci  Densha Otaku 365 pour ce récit – et sa vue imprenable sur l’Elbe.

– Blasewitz
avec son Schillergarten dans lequel vous attendent déjà j’en suis sûre une Weißwurst, de la Süßer Senf et un Bretzel tout chaud.

Construit à la fin du 19ème siècle,  ce pont fut à l’époque considéré comme un véritable « chef-oeuvre du génie civil » (pardon c’était trop tentant) en raison de ses dimensions (280 m de long, 3500 tonnes) et de son type de construction unique en son temps.

La légende dit que ce pont a d’abord été peint en vert mais que le temps l’a rendu bleu (le miracle..).

Soulignons enfin qu’il a échappé aux bombardements de 1945.

Mille & une nuits.

© Dresden, je t'aime.

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Je dois à la beauté du Yenidze – et à vos encouragements – la reprise de ce blog.

L’ancienne fabrique de cigarettes, qui abrite aujourd’hui des bureaux, fait partie des richesses architecturales de la ville de Dresde. Elle a été construite entre 1908 et 1909 par l’architecte Martin Hammitzsch et doit son nom à une région du nord de la Grèce où le tabac était cultivé.

Sa singularité réside dans son architecture en forme de mosquée et à sa tour semblable à un minaret. A l’époque de sa construction, la fabrique était en effet sous administration turque.

Le bâtiment possède une coupole de verre exceptionnelle qui culmine à 62 mètres de hauteur et sous laquelle sont régulièrement contées les 1001 nuits.

C’est aussi au Yenidze que l’on trouve le plus haut Biergarten de la ville.

Dresden, je t'aime.

Affiche des soirées conte sous la coupole du Yenidze.

Dynamo Dresden – FC Kaiserslautern

©  Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime.

Une fois n’est pas coutume, ce billet est illustré par Nico que je remercie pour cette belle image.

A format exceptionnel, thème exceptionnel : parlons foot !

Samedi dernier nous sommes allés supporter le Dynamo Dresden au Glüksgas Stadion de Dresde et étrangement …j’ai adoré. J’ai adoré entendre gronder les Ultras aux abords du stade, me retrouver dans l’allégresse collective au milieu de gens de tous horizons, de tous âges, frémir au premier « Tooooooooor » (but) du speaker, recevoir un baiser de mon voisin par la même occasion (à vous de bien choisir votre voisin..), savoir qu’à la mi-temps je pourrai m’enfiler savourer un énooooooorme bretzel tout chaud avec un bon glühwein (sauf que quand tu n’as pas compris qu’ici on paye avec la carte du stade et seulement avec la carte du stade et bien ton bretzel et ton glühwein tu te le mets bien *!? »\\\*!? »\\\) et m’être pour la première fois sentie dresdoise.

Seul bémol à tout ça : la violence latente entre le public hôte et invité. Ces « gestes » gratuits qui ne sont pas nécessaires.

Cher toi.

Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime

Cher toi, qui me suis, m’encourage, je veux te montrer quelque chose.

Une roseraie située sur les bords de l’Elbe. L’hiver a déjà pris ses quartiers.

Nous y retournerons au printemps.

Et rappelle moi de t’emmener prendre un chocolat chaud au Kaffee Rosengarten.

Bien à toi.

Parlez – moi d’amour.

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Parlez-moi d'amour.

Mmmmmm ces petites choses qui portent le doux nom de Schaumküsse (Baisers d’écume) ..Un blanc d’oeuf sucré, bien serré reposant sur une fine gaufrette, le tout recouvert d’une fine couche de chocolat. A se damner, tout simplement.

 

Die Johanna

Dresden, je t'aime.

Dresden, je t’aime.

Et si le vrai luxe était de parcourir l’Elbe à vélo, de s’arrêter au Fährgarten (un Biergarten estival) et de siroter un verre de Himbeerbrause* en plein soleil, au rythme des inlassables va et vient de Johanna** ?

* diabolo local

** bac qui relie quotidiennement les deux rives de l’Elbe