Willkommen, Bienvenue, Welcome…

Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime*.

Le 6 septembre dernier, l’Opérette d’Etat de Dresde (Staatsoperette Dresden) lancait sa nouvelle saison et ouvrait ses coulisses au grand public.

L´occasion de (re)découvrir ce lieu dédié au théâtre musical situé dans le quartier de Leuben.

Ce jour là nous avons eu accès aux ateliers de fabrication des décors, à l’arrière scène, à la costumerie et aux loges maquillage. Nous avons pu voir le ballet répéter ainsi qu’ un extrait de la pièce „Zirkus Furioso“ donnée par le chœur d’enfants de l’Opérette. Une grande vente de costumes était par ailleurs proposée dans le hall d’accueil.

J´aime ce lieu tout en couleurs, strass et paillettes ou se côtoient comédie, danse et chant. De grands classiques y sont repris. La petite boutique des horreurs, My fair Lady, Evita, Le Magicien d’Oz, Catch me if you can seront d’ailleurs à l’affiche de cette nouvelle saison.

En mai dernier nous avons eu la chance d’assister à la toute dernière et décapante représentation de The Rocky Horror Show, comédie musicale de Richard O’brian crée à Londres en 1973. J’ai connu cette comédie par le film qu’elle a inspiré : The Rocky Horror Picture Show. Malgré des débuts difficiles, il est aujourd’hui considéré comme une œuvre culte des années 70, encore visible en salle près de 40 ans après sa sortie. Le Studio Galante à Paris propose d’ailleurs deux séances hebdomadaires au cours desquelles vous découvrirez comme nous, que The Rocky Horror Show ne se regarde pas seulement mais se vit !

* « Mieux vaut une coiffure originale que des cheveux qui tombent »

** L’Opérette de Dresde a réouvert ses portes deux ans après les bombardements de 1945. En 2016, elle s’installera dans un nouveau lieu, en plein centre, aux côtés du Theater Junge Generation, l’un des plus grands et plus anciens théâtre jeunesse d’Allemagne.

#wearefromlyon et d’ailleurs…

©  Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime.

Parenthèse gourmande ce soir avec les amis de l’école…Quelques heures de cuisine puis un repas haut en couleur et en saveur partagé dans la bonne humeur. J’avais pour ma part choisi de faire découvrir la brioche aux pralines roses (merci Joséphine), comme un hommage à ma ville d’adoption, Lyon.

Cett soirée marque la fin de notre cours. Voilà déjà quatre mois que nous faisions notre rentrée à la Volkshochschule de Dresde (l’équivalent de notre université populaire).

Des visages du monde entier (ou presque) – Chine, Népal, Yémen, Ukraine, Brésil, Turquie, Inde, Tunisie, Colombie, France – et une langue commune : l’allemand.

Après ces quelques mois passés ensemble, je prends conscience de la richesse de ces rencontres.

Hallo, bonjour.

Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime.

La semaine dernière je donnais dans un lieu plutôt bien choisi – le Cafe Europa – mon premier cours de français.

Je redécouvre ma propre langue et j’apprends ce que veux dire transmettre.

J’ai d’ailleurs une pensée particulière pour celle qui est, quelques jours encore, ma lumineuse prof d’allemand et dont je retiendrai

– la bonne humeur;
– les contenus toujours ludiques (et-dieu-sait-que les joies de la grammaire sont éphémères);
– le goût pour le travail en groupe;
– les fringues, le vernis, les cheveux, le teint parfait;
– les encouragements sans failles.

Merci Romy.

Ich bin PACSen.

Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime.

Il y a un mois, je sortais de la mairie de Dresde très fière de ce petit sac, mais surtout très amusée de la conversation que je venais d’avoir avec l’employée de mairie.

Je venais de faire mon Anmeldung, cette inscription obligatoire lorsqu’on s’installe en Allemagne.

Extrait :

Sind Sie verheiratet ? (Etes-vous mariée ?)

Nein, aber ich bin … PACSen. (Non mais je suis…PACSée.)

– [elle, sourcils froncés] Was ? (Quoi ?)

– [moi tentant le tout pour le tout] Ja, diesen Vertrag für die Homosexuelle.. (Oui, vous savez ce contrat pour les homosexuels..)

– [sourcils affolés] …???

Je l’ai regardée, elle m’a regardée, j’ai regardé ma bague de PACS, j’ai pensé fuck et j’ai dit :

Ok, nein nicht verheiratet. (ok..non, pas mariée.)

(* »C’est bien que vous soyez maintenant chez vous à Dresde ».)