Pourquoi je n’ai pas écrit mon premier article beauté.

Dresden, je t'aime

Dresden, je t’aime

Depuis longtemps j’avais envie d’écrire sur les produits Dresdner Essenz, des cosmétiques à base d’extraits de plantes médicinales fabriqués ici, à Dresde.

Plus que de présenter une marque locale, je crois que j’avais aussi trouvé l’occasion secrètement rêvée d’écrire mon premier article…BEAUTE.

Je tenais mon titre « Des cosmétiques made in Dresden », mon intro « Les plus belles femmes viennent de Dresde. Leur secret ? Dresdner Essenz ! », je voulais parler de l’historique de la marque, de la gamme, tester les produits, vous en offrir, etc.

Bref, je me voyais déjà rentrer dans la sphère très privée des blogueuses beauté. Hastag #parceque Hastag #jelevauxbien.

Mais voilà. Tout ne s’est pas exactement passé comme prévu :

Tout d’abord j’ai été prise d’une violente flemme. J’aurai dû me lancer dans la traduction d’une très graaaaaaande page. J’aurai dû.

Ensuite j’ai été prise de questionnements philosophiques (se rapprochant davantage de la philosophie d’Amel Bent que de celle de Kant) :

Peut-on être une blogueuse beauté en ne se démaquillant pas un soir sur deux ? Pire en se couchant la plupart du temps tout habillée ?

Puis j’ai été frappée d’un grand vide : mais au fait on écrit quoi sur un gel douche à part qu’il ne sent pas trop mauvais ?

Enfin j’ai été rattrapée par la réalité :
– (Moi dans un mail à la marque) « Oui bonjour c’est pour savoir si on pourrait faire un partenariat. J’ai un blog sur Dresde, j’aimerai parler de vos produits »
– (la dame de la marque, dans une paraphrase) « NON. »

Voilà, voilà…

Donc mon âme de camionneur (pouet pouet) et moi on va continuer à faire ce que l’on sait faire de mieux : parler d’un peu de tout, de n’importe quoi mais surtout pas de beauté.

Bisous mes chatons (comme elle disent, les blogueuses beauté. Après avoir mangé leurs germes de soja.)

Découvrez Dresdner Essenz !

Ceci n’est pas du ready-made !

Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime.

Mesdames,

Il est temps de révéler la Dresdoise qui est en vous ! Car oui, aujourd’hui je vous invite à confectionner votre premier Eierschecke (prononcez comme vous pourrez !).

Plus qu’un gâteau, l’Eierschecke est à mes yeux le rite de passage de la bonne Dresdoise (j’exagère bien sûr) et surtout la spécialité régionale incontournable. On en trouve dans la plupart des boulangeries et des restaurants traditionnels. Mais la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Alors, rien ne vaut une version maison !

Il y a quelques semaines, Céline du blog Je papote me contactait dans le cadre d’un blogtrip (comprenez un voyage rapporté sur un blog) à Dresde. Elle avait en effet été invitée par l’office de tourisme de la ville de Dresde et la Centrale allemande pour le tourisme dans le cadre d’une campagne marketing à destination d’une vingtaine de blogueurs-voyage venus du monde entier.

Céline avait envie d’échanger mais aussi de cuisiner « local ». L’occasion était donc tout trouvée. C’est donc chez moi que nous avons réalisé en compagnie de la belle et pétillante Hoa du blog Foodies & Bubble Gum Therapy notre premier Eierschecke.

Vous trouverez plus bas la recette que je me suis essayée à traduire. Nous, nous l’avons faite « à la dure » (entendez en allemand) en suivant cette vidéo étape par étape.

C’est un gâteau qui n’est techniquement pas compliqué à réaliser mais qui demande du temps en raison des 3 couches qui le composent : un fond de tarte, une préparation au fromage quark* et une préparation aux œufs. Nous nous en sommes sorties honorablement même si la cuisson s’est avérée un peu laborieuse.

L’origine du nom Eierschecke remonterait au 14ème siècle et ferait référence à un vêtement masculin (en allemand ce vêtement est appelé « Leibrock » soit « ephod » en français), qui, porté avec une ceinture pour marquer la taille donnait à voir 3 parties (supérieure, ceinture, inférieure) comme les 3 couches de l’Eierschecke. Non ces explications ne sont pas du tout fumeuses…

Vous verrez que ce gâteau est plus léger en bouche qu’il ne parait sur sur le papier !

C’est à vous !


La recette :

  • 1ère couche : le fond de tarte
    Ingrédients : 150 g de farine / 50 g de beurre / 75 g de sucre / 1 œuf / 1/2 paquet de levure / 1 pincée de sel
    Préparation : Mélangez tous les ingrédients au batteur électrique (utilisez les fouets à pétrir) jusqu’à l’obtention d’une pâte bien ferme. Étalez-la dans un moule (utilisez de préférence un moule à manqué à fond amovible) préalablement beurré, en répartissant par petites pressions depuis le centre. Formez une petite bordure sur les côtés.
  • 2ème couche : la préparation au fromage Quark
    Ingrédients :  750 g de fromage Quark / la moitié d’un pudding vanille préalablement préparé et refroidi**/ 150 g de sucre en poudre / 1 jaune d’œuf / 2 cuillères à soupe de Maïzena / 1 pincée de sel / le jus d’un demi citron
    Préparation : Mélangez tous les ingrédients au batteur électrique (env. 2 min) jusqu’à l’obtention d’une préparation crémeuse. Ajoutez des raisins de Corinthe si le cœur vous en dit et étalez la préparation de manière homogène sur le fond de tarte.
  • 3ème couche : la préparation aux œufs
    Ingrédients : 125 g de beurre / l’autre moitié du pudding vanille /100 g de sucre glace / 3 jaunes d’œufs / 2 cuillères à soupe de Maïzena / 1 cuillère à soupe de sucre vanillé.
    Préparation : Mélangez tous les ingrédients au batteur électrique (env. 2 min) jusqu’à l’obtention d’une texture crémeuse. Montez 4 blancs d’œufs en neige bien fermes. Les incorporer à la préparation et verser le tout sur les deux précédentes couches.

Temps de cuisson : env . 90 Min à 170°C Temps de préparation : env. 60 Min. / Niveau de difficulté : moyen / Valeurs nutritionnelles pour 100 g: 368 kcal / 1616.10 kJ


* Le quark est un fromage frais à mi-chemin entre le fromage flanc et le fromage. Il se distingue par sa texture dense et un peu granuleuse.
** Utilisez une préparation en poudre de ce type.