It’s been a long time now since i’ve seen you smile

Dresden, carnoux en provence, marseille

@ Dresden, je t’aime.

Oui, je sais. Tous les rédacteurs web s’accorderont à dire que mon titre est bien trop long, bien trop énigmatique, et surtout pas assez SEO (par SEO entendez « Search Engine Optimization » ou l’art de placer son site dans les premiers résultats de Google)

Mais là n’est pas le propos. « It’s been a long time now since i’ve seen you smile » c’est le titre que j’ai choisi pour ce premier billet de 2017, il dit bien notre fin d’année 2016 et c’est surtout un extrait du très beau morceau « Nantes » du groupe Beirut.

Deux mois nous séparent maintenant de Dresde; deux mois qui m’ont paru une éternité. Forcément, trois années, un fils, trois jobs, deux apparts, de chouettes copines, ça laisse des traces.

Et comment dire, passer de Dresden à Carnoux en Provence ça donnerait presque envie de se mettre à boire du pastis, pire à chanter du Christophe Maé (🎶…il est ooooù le bonheur, il est oooooù…🎶).

Ne vous donnez pas la peine de taper « Carnoux en Provence » dans Google. Il ne s’y passe rien à part l’élagage des arbres une fois par an.

Je suis dure…avec un peu de chance vous assisterez aussi au passage d’un bus ou à l’ouverture de la Poste.

Quoi qu’íl en soit une nouvelle année commence et ma seconde résolution (après ne plus me coucher tout habillée et maquillée) est de continuer à écrire sur Dresde puisque j´y retournerai régulièrement pour mon travail. J’ai encore plein de choses à dire de cette ville, à faire (retrouver et crever les pneus de la pervenche qui nous a allumé pendant notre déménagement) et surtout l’envie furieuse de partager de nouvelles découvertes.

En attendant, je vous souhaite une belle année 2017 et m´en retourne à mes prières.

« Mon Dieu, protégez ma famille de l’accent Marseillais ».

 

Jour de fête : le 1er jour d’école des petits allemands.

© Dresden, je t'aime.

© Dresden, je t’aime.

Samedi dernier, Dresde fêtait la rentrée des enfants commençant la grande aventure de l’école primaire (la Grundschule).

En Allemagne la première année d’école, Erste Klasse, correspond à notre CP français car il n’existe pas de maternelle à proprement parler. Les enfants qui ne sont pas gardés par leurs parents ou en nourrice vont à la crèche de 0 à 6 ans. Plus précisément à la Kita (Kindertagesstätte) de 0 à 3 ans et au jardin d’enfant (Kindergarten) de 3 à 6 ans.

La rentrée à l’école primaire (en réalité une pré-rentrée) a lieu un samedi pour que les familles puissent être présentes.

La tradition veut que, ce jour-là, les enfants reçoivent une Schultüte ou Zuckertüte , une pochette surprise que l’on réserve pour l’occasion. A Dresde il était d’ailleurs impossible de passer à côté depuis le début de l’été. Un commerce florissant même si à l’origine la tradition voulait que ce soit les parents et les frères et sœurs aînés qui confectionnent cette pochette.

Schultüten dans la vitrine de la galerie / papeterie Art und Form. © Dresden, je t'aime.

Schultüten dans la vitrine de la galerie Art + Form Bautzner Strasse. © Dresden, je t’aime.

Selon les écoles et les Lands (régions), l’enfant reçoit sa Schultüte directement des mains de ses parents ou bien par l’intermédiaire de l’école. Il doit patienter jusqu’à la fin de la matinée avant de pouvoir en découvrir le contenu. Il passe ensuite le reste de la journée en compagnie de sa famille. Promenades, pique-niques ou repas au Biergarten sont ce jour là de bon ton.

Cette tradition est née en Saxe et en Thüringe au début du 19ème siècle. Autrefois les parents garnissaient la Schultüte de sucreries et de fruits secs et la remettait au maître d’école qui l’accrochait à un Zuckertütenbaum, une sorte d’arbre en fil de fer. Les enfants essayaient ensuite de l’attraper.

De nos jours la Schultüte est garnie de fournitures scolaires, de sucreries et de petits jeux.

Sources : La Gazette de Berlin, Arte Karambolage : la Schultüte.